Amañ da heul pennadoù savet e kentelioù galleg Fanny gant hor skolajidi.

5VED MELEN

L'ILE DE RE




L'île de Ré, c'est une île dorée à raies. Rémi le philosophe était là, à vélo, sur le pont. Il
rêvait de raies et dorait au soleil pendant que sur le sable, les dunes, les fleurs et les pins, son grand-père philatéliste et ses ânes à piles (une réussite ! ) dorait des raies bien salées. Rémi et ses raies, il en riait.
Loeiza

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5VED GLAS

PARIS




Au poker j'ai parié une tour, un quartier, une usine, une ville, une bibliothèque, une capitale, mon poste de travail, mon restaurant, mon école, mon hôtel, une brebis, la ville de Paris, ma vie, un bistouri, une souris, un colis, une nuit, une mamie et une momie.
Léo

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PEVARE GLAS

PARIS
À Paris, la grande capitale du roi papillon qui ne connaît pas le paradis de la Tour Eiffel, les Parisiens rigolos.Les parents connus partent en métro pour parler aux passionnés de casinos en patchwork et de patchouli pour rire de leur ridicule. À Paris, les passants papillonnent dans les boutiques de l'avenue des   Champs-Elysées.
Sterenn

LA MER (Penhors)


La laisse a laissé du goémon à la marée... Surfer, naviguer, voilà les priorités. Le marin
but la tasse en surfant dans la vague, c'était salé et amer. Ma mère prit un amer, navigua et fit la commère, elle remercia Homère le maire, pêcha un poisson : un merlu. Voilà pour le sommaire d'un été éphémère.

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TREDE KLAS


TOULOUSE


Dans le Sud, Toulouse tourbillonne comme une toupie. Toujours avec son Capitole, ses touristes , toute la grande place tourne et glousse avec le métro. Un tour de shopping en vélo dans le rose des musées. C'est une fusée qui tousse dans la pelouse jalouse.
Yuna


RENNES


La reine américaine parlemente pendant son règne avec sa marraine de Cayenne à propos du métro qui amène de l'opéra à l'université. Le magasin de rênes de mon frère marche bien en semaine. A la place des appartements, il y a un train qui se promène avec un renne comme guide.
Nollaig



LA BAULE


Les gens marchent jusqu'aux grands bateaux, jusqu'aux magasins de luxe. Le vent sent
l'argent, les robes de bal. Les touristes en shorts et bobs, n'ont pas de bol, ils jouent au
football. Sur la plage, l'eau et le sable jouent à la balle. Le vent ? C'est le goal.
Louise

Brasparts, c'est le matin, du haut du mont St-Michel, mon regard au loin sur les Monts d'Arrée, le Yeun Elez, des cauchemars lors d'épais brouillards. A mes pieds, un lézard.


Là, quelques hangars, Ti Bleiz et ses renards, plus loin, la Ferme desartisans et ses korrigans. Quelque part, la Noce de pierres.


Direction le bourg : le Cercle de pierre des Druides, puis le bar, un Ricard, quelques racontars.


Vers midi un quart, la fête Pommes, Miel, Champignons, un chinchard, un bout de far.


Plus tard, chez Goavec-Pitrey, les compagnons tailleurs de pierres, avant leur largage d'amarres vers le Pont du Gard.


Le soir, la ferme de Gwern an Dour, ses fêtards, ses couche-tard, ses lève-tard, ses flemmards anar.

Un coup de barre.


Pierre Morvan


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